Il faut tout d'abord expliquer ce qu'est une transgénèse effectuée sur des animaux.
La transgénèse animale a été réalisée avec succès pour la première fois il y a 29 ans. De nombreuses utilisations de cette technique existent pour la recherche fondamentale. Elles consistent à ajouter, inactiver ou remplacer spécifiquement des gènes dans les génomes des animaux. Ces expériences apportent une quantité d'informations incomparables sur le fonctionnement du génome et sur les mécanismes de régulation des fonctions biologiques. De nombreux animaux sont également utilisés pour l'étude de maladies humaines. Les applications de la transgénèse pour l'amélioration des productions animales sont encore peu existantes. Elles se limitent essentiellement à l'obtention de modèles pour des études de gènes et de fonctions biologiques particulières.
Pour réaliser une transgénèse animale, il y a 5 étapes ( se réferer à l'image ci-dessus). Il faut d'abord collecter des gamètes femelles pour y implanter des gènes, appelés transgène, dans cette cellule. Les transgènes maintenant implantés dans la cellule reproductrice de la femelle, il faut les placer dans l'utérus d'une femelle qui est apte à la gestation. Donc cette transgénèse se déroule in vivo. A la naissance les souriceaux sont testés pour voir si les gènes ont bien été introduits dans le génome de la cellule-oeuf. Et c'est à ce moment-là que le gène reporter intervient, car si on associe un gène de bioluminescence au gène d'étude, on voit directement si le gène a été implanté ou non. Nous avons donc décidé de cibler notre réflexion sur le gène "reporter", dans notre cas celui-ci est un gène du méduse, qui exprime une bioluminescence quand elle s'exprime dans la cellule.